CATHOLICISME, ESCLAVAGE ET ACCULTURATION
12/11/2013
Dans la caraïbe francophone et en Guyane au XIX° siècle
Dans l'un de mes précédents ouvrages, intitulé Un Témoin en Guyane, je m'attelais à prouver que l'assimilation avait été un leurre et avait été surtout au service d'un État centralisé qui, historiquement parlant, visait plus à la présence française sur ces territoires qu'à leur développement. Seuls ceux qui ont adopté le modèle socio-comportemental dominant issu de la postcolonisation y ont cru et en ont profité, laissant le reste de la population au bord du chemin. Parllèlement (et paradoxalement) nos régions d'Amérique du Sud sont parmi les plus religieuses au monde. Il est donc indispensable, pour déconstruire les mécanismes de fonctionnement des systèmes esclavagiste et post-esclavagiste, puis assimilationniste, de connaître et de comprendre les raisons de ce soutien « contre nature » d'une institution prônant l'amour du prochain à ce tel système.
Je vous recommande donc la lecture de ce livre, facile à lire et relativement court, qui dénoue les ficelles liant les agents de l'Eglise et le mouvement colonial esclavagiste.
Ce livre est ordonné autour de trois grands thèmes :
1° l'attitude du clergé à l'égard de l'esclavage ;
2° la diffusion de modèles élaborés en Europe ;
3° le catholicisme vécu.
L'auteur : Philippe Delisle est maître de conférences à l'Université Jean Moulin de Lyon et membre de l'équipe RESEA (religions, société et acculturation).
Il est spécialisé dans l'histoire religieuse des sociétés créoles.
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