MÈRES DU FLEUVE

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MÈRES DU FLEUVE

26/10/2023

De la guerre civile du Suriname à nos jours...

Le fleuve Maroni, frontière entre la Guyane et le Suriname. Ebbygay est sur le point d’accoucher, ignorant encore les tragédies qui se préparent. Elle ignore également qu’elle est la première d’une lignée de cinq femmes aux destins tourmentés. Pour l’instant, elle attend désespérément Rutger, son homme, qui se trouve de l’autre côté du fleuve avec une autre épouse.

Dans un monde où la violence est omniprésente, Ebbygay et ses descendantes nous intriguent par leurs quêtes incessantes de liberté et de bonheur. Leurs vies sont marquées par des épreuves déchirantes qui nous incitent à la réflexion.

L'éditeur :

Joël Roy nous emmène dans l’intimité de ces mères du fleuve, des femmes à la fois discrètes et rebelles. Il nous fait aussi prendre conscience de la réalité de la guerre civile du Suriname, une histoire récente et pourtant méconnue. Avec une plume simple, il nous révèle des vies authentiques, des récits durs, mais sincères.

Il y a des gens qui tombent amoureux de la Guyane. Ils l'aiment tellement qu'ils semblent presque fusionner avec elle. Joël Roy est de ces gens. En lisant son manuscrit, j'ai oublié qu'il était blanc et d'origine "métro".

C'est sans doute parce-que c'est un grand écrivain et qu'il a le secret pour emporter le lecteur dans ses récits. Il respecte ce pacte implicite entre auteur et lecteur : la vraisemblance.

Mais c'est aussi parce que son livre est un cri d'amour pour notre Terre-Mère-Guyane. Ce n'est pas un amour feint, ce n'est pas un amour de colon.

Son texte raconte l'humain, dans tout ce qu'il a de plus beau et dans tout ce qu'il a de plus sombre aussi. La Guyane, souvent, expose les deux penchants de l'humanité, sans filtre.

C'est une terre qui révèle le fond des âmes et ce roman est authentiquement guyanais.

Mathias Aubry-Rakowski, éd. Mahury.

Visionnez ci-dessous mon passage à l'émission Makandi

Le 27 avril dernier