LA GUYANE ET LES JÉSUITES
18/03/2013
l'ombre du pays présent et l'obscurité du passé
Source : Culture/Guyaweb
« Le monde est notre maison » aurait déclaré Jérôme Nadal, l'un des premiers compagnons du fondateur de la Compagnie de Jésus, Ignace de Loyola (1491-1556). Fidèles à ce principe, les missionnaires jésuites ont accompagné l?expansion coloniale européenne.
L'élection la semaine dernière au Vatican de Jorge Mario Bergoglio, premier jésuite à accéder à la tête du siège apostolique a mis l'accent sur la Compagnie de Jésus, deuxième ordre en nombre de représentants après celui des franciscains. Du XVIIème au XVIIIème siècle, les jésuites et la Guyane ont entretenu des relations souvent sombres. C'est donc l'occasion de faire le point sur ce passage de l'histoire qui aura fait, finalement, trop peu de bruit.
Denis Lamaison est historien. Il est spécialiste dans l'histoire de la Guyane et notamment la place de celle-ci dans les processus de mondialisation. Interrogé par Guyaweb il revient sur l'action de la compagnie de Jésus qui, ne l'oublions pas, fut le plus gros esclavagiste de Guyane : un millier sur les cinq habitations (Loyola à Rémire, Mont-Xavier près de Kourou et deux habitations sur la Comté Maripa et Saint-Régis)? Cela n'a pas d'équivalent, même jusqu'à l'abolition, jamais aucun propriétaire n'a eu autant d'esclaves.
Avant d'applaudir à deux mains à l'élection de Monsieur Bergolio, allez lire l'entrevue (l'interview, en français) de Denis Lamaison par Guyaweb, en cliquant sur le lien ci-dessous.
Et... souvenez vous que les actes commis par ces gentils missionnaires sont à présent qualifiés par la loi de « crimes contre l'Humanité ».
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