QUAND LES ORPAILLEURS LÉGAUX REMPLACENT LES ILLÉGAUX... PEUT-ON PARLER DE PROGRÈS ?
09/09/2014
Les « procédures accélérées »
Source : Guyane 1ère
Voilà, c'est fait. Je vous renvoie à mon article publié le 16/03/2013 sur ce même blog : HARPIE EST EN BAISSE DE FORME - LES OPÉRATEURS MINIERS EXULTENT : une mine aurifère en Guyane sur le site de Bois Violet à Petit Saut a été implantée sur une parcelle anciennement occupée par des illégaux.
Je cite Guyane 1ère : Au cœur de la forêt guyanaise sur le site de Bois Violet existe une exploitation minière un peu particulière. C’est la toute première à bénéficier de la procédure dite « accélérée ». Une nouvelle stratégie conduite par l’Etat qui consiste à réimplanter des opérateurs légaux sur des secteurs anciennement occupés par des clandestins. Sullivan Léveillé (Opérateur minier, gérant de la société AGELOR) s’est installé ici il y a 4 mois, aujourd’hui son entreprise est viable et il ne ressent aucune insécurité : « nous sommes toujours accompagnés par la gendarmerie, on se sent en sécurité ».
Pour mener à bien ce type d’opération, les forces armées travaillent en concertation avec les opérateurs miniers. Ils définissent ensemble les zones potentiellement attractives pour les professionnels. A la suite de quoi les gendarmes délogent les clandestins et assurent l’installation des légaux. A ce jour plusieurs procédures sont en cours, mais ce n’est pas toujours simple. Le lieutenant colonel Hugues Delapierre (renseignement mission HARPIE) explique : « ici (le site de bois violet) c’est une zone relativement facile d’accès et l’orpaillage constaté sur le site était un orpaillage illégal et artisanal. Les autres zones sont beaucoup plus compliquées à traiter ».
Des légaux à la place des illégaux, c’est la FEDOMG qui l’a réclamé. La fédération des opérateurs miniers de Guyane était excédée de voir la ressource minière pillée par les illégaux.
Le président Gauthier Horth s’en réjouit, mais il veut maintenant accélerer le processus et déclare : « il faut maintenant aller plus loin et donner une véritable réponse politique pour le développement du secteur minier à petite échelle ».
Sur le plan politique justement le président de région Rodolphe Alexandre affiche son volontarisme et se dit attentif aux retombées économiques que cela peut générer pour la Guyane, il entend bien accompagner ces artisans. Actuellement une dizaine de procédures de réinstallations est en cours, notamment dans le secteur de Grand Santi. L’Etat et la Région ont donc bel et bien trouvé un intérêt commun dans la lutte contre l’orpaillage clandestin.
Pour mener à bien ce type d’opération, les forces armées travaillent en concertation avec les opérateurs miniers. Ils définissent ensemble les zones potentiellement attractives pour les professionnels. A la suite de quoi les gendarmes délogent les clandestins et assurent l’installation des légaux. A ce jour plusieurs procédures sont en cours, mais ce n’est pas toujours simple. Le lieutenant colonel Hugues Delapierre (renseignement mission HARPIE) explique : « ici (le site de bois violet) c’est une zone relativement facile d’accès et l’orpaillage constaté sur le site était un orpaillage illégal et artisanal. Les autres zones sont beaucoup plus compliquées à traiter ».
Des légaux à la place des illégaux, c’est la FEDOMG qui l’a réclamé. La fédération des opérateurs miniers de Guyane était excédée de voir la ressource minière pillée par les illégaux.
Le président Gauthier Horth s’en réjouit, mais il veut maintenant accélerer le processus et déclare : « il faut maintenant aller plus loin et donner une véritable réponse politique pour le développement du secteur minier à petite échelle ».
Sur le plan politique justement le président de région Rodolphe Alexandre affiche son volontarisme et se dit attentif aux retombées économiques que cela peut générer pour la Guyane, il entend bien accompagner ces artisans. Actuellement une dizaine de procédures de réinstallations est en cours, notamment dans le secteur de Grand Santi. L’Etat et la Région ont donc bel et bien trouvé un intérêt commun dans la lutte contre l’orpaillage clandestin.
Désolé, je n'ai pas réussi à faire sauter les quelques secondes de pub qui précèdent le reportage...
Commentaire du Témoin : quand je lis « Ils (les forces armées et les opérateurs miniers) définissent ensemble les zones potentiellement attractives pour les professionnels. À la suite de quoi les gendarmes délogent les clandestins et assurent l’installation des légaux », je me dis que nous ne sommes dans une logique ni de sauvegarde du milieu ni de respect de ses habitants, mais dans la course à l'installation .des entreprises privées... aux frais de la princesse (nos impôts qui servent à financer Harpie). D'autre part, quels engagements a pris ce Monsieur Sullivan Léveillé, avec sa société Agelor, en termes de rejet : mercure ou cyanure, en quelles quantités ? et en termes de reboisement du site ?
Miroir aux alouettes ? On paye pour qu'ils s'en mettent plein les poches, avec la bénédiction de l'État et la protection des FAG, et on s'imagine qu'on va résoudre de la sorte le problème de l'orpaillage illégal. Mais les orpailleurs chassés sont depuis belle lurette sur de nouveaux sites... Qui c'est les kouyons ?
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