Un Témoin en Guyane, écrivain - le blog officiel

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CHRONIQUE DE LA HAINE ORDINAIRE ET PAROXYSTIQUE

05/01/2016
 

Sauvage assassinat d'un petit Indien de deux ans

au sein de sa mère

Sources : Tereza Amaral
Traduction : Joël Roy
 
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« C'est un mauvais rêve... »

C'est ainsi que cette mère, qui vient de perdre son petit garçon d'une façon incroyablement brutale et violente, commence son récit.

 Pour l'Indienne Sônia da Silva, la scène tenait plutôt du cauchemar. Elle a vu son fils, Vitor Pinto, deux ans, se faire assassiner mercredi dernier devant la Gare routière d'Imbituba, au Sud de Santa Catarina.

Un jeune homme de 23 ans a commis une assassinat brutal contre un enfant Indien de l'ethnie Kaingang, sur la route de Imbituba (état de Santa Catarina), le 31 Décembre dernier. L'identité du meurtrier est inconnue (ou n'a pas été divulguée, NdTémoin). Mais une vidéo de l'assassinat a été diffusée, notamment par le site http://desacato.info//. Le petit garçon a été égorgé à l'arme blanche alors que sa mère était en train de l'allaiter. Un homme s'est alors approché, lui a caressé la joue puis l'a pratiquement décapité avec une lame. Pendant que les parents, complètement choqués, tentaient de secourir leur enfant, l'assassin s'en allait se perdre dans la gare de Santa Catarina.

L'enfant est mort à un endroit que la famille pensait être sûr. Les gares routières sont des espaces fréquemment choisis par les Indiens Kaingang pour se reposer, quand ils quittent leurs villages pour chercher les endroits pour vendre leurs leurs produits. La famille de Vitor est originaire de l'Aldeia Kondá, situé dans le quartier municipal de Chapecó, dans l'Ouest de Santa Catarina. L'enfant était dans la gare routière avec ses parents et deux de ses frères, un de six ans et un autre de douze.

Il s'agit d'un crime brutal, d'une action lâche, pratiquée contre un enfant sans défense, qui montre bien l'inhumanité et la haine contre d'autres êtres humains. Un crime accompli dans le désir de bannir et d'exterminer le peuple indigène.

La police Militaire de Région s'est vantée d'avoir conclu l'affaire en peu de temps.Un procès-verbal a été établi). Les policiers ont arrêté, dans un quartier pauvre, un prisonnier, qui bénéficiait d'une remise en liberté à l'occasion de Noël et de la Nouvelle année. Apparemment tout avait été résolu. Mais dans le commissariat de la Police Civile d'Imbituba les policiers ont entendu le père et la mère de Vitor en même temps que d'autres témoins, dont chauffeur de taxi qui était sur place au moment des faits. L'homme désigné par la police Militaire comme étant l'auteur du meurtre n'a pas été reconnu par les trois témoins.

D'après les informations recueillies au commissariat de police par l'avocat qui accompagne la famille Kaingang, Celui-ci pense que c meurtre innommable pourrait être lié aux actions de groupes néonazis ou d'autres courants ségrégationnistes qui répandent la haine et font preuve de violence contre les Indiens, les noirs, les plus pauvre, les homosexuels et les femmes.

Le CIMI (conseil Indigéniste Missionnaire) se dit préoccupé par le climat d'intolérance qui s'étend, dans la région sud du pays, contre les peuple autochtones. Un racisme, parfois voilé, parfois explicite, se répand dans les radiodiffusions et les réseaux sociaux. Ils organisent fréquemment des manifestations publiques avec des parlementaires liés aux grandes exploitations et à l'agro-négoce pour s'opposer aux droits des peuples autochtones et inciter la population à s'opposer à ces gens. Dans le pays entier ils déclenchent violence et intolérance contre les Indiens et les Quilombolas (descendants des esclaves africains, NdTémoin), participent concrètement aux persécutions, aux pratiques de discrimination, aux expulsions et aux meurtres d'Indiens. Sur ces derniers jours au moins cinq habitants du pays ont été assassinés dans le Maranhão, le Tocantins, le Paraná et Santa Catarina.

 

Le CIMI espère qu'une enquête sérieuse sera menée, concernant ce crime lamentable et que des erreurs ne seront pas commises parce qu'on aura voulu donner une réponse immédiate à la société, imputant à un innocent un crime qu'il n'a pas commis.

 

Novo ângulo do brutal assassinato de uma criança em Imbituba..

Divulgado novo vídeo que mostra o momento exato do assassinato da criança indígena de dois anos. Note que a criança estava no colo da mãe, que após a investida, em desespero, tropeça e cai. O acusado M.A.S, de 23 anos, já está preso. O vídeo de uma câmera de segurança foi incluído no inquérito e serviu de base para a confirmação de diversos detalhes, de acordo com a entrevista coletiva do Delegado de Polícia, Rogério Taques, responsável pelo caso, veiculada na página do Jornal Nosso Povo.

Posté par RWC TV sur vendredi 1 janvier 2016

 

 

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05/01/2016
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